Cybersécurité IT : les fondamentaux de la sécurité

Etre un spécialiste sécurité IT est en vogue dans ce sens que la cybersécurité concerne tout le monde. Nous allons aborder les les principes de base qui sous-tendent toutes les mesures de sécurité mises en place pour protéger les systèmes informatiques, les types de menaces – malwares – ainsi que les bonnes pratiques de cybersécurité qui peuvent vous aider à protéger vos systèmes informatiques. Sachons avant tout, que personne n’est exempte d’une attaque.

NB: Cet article est à titre éducatif, je ne suis pas responsable de ce que vous en ferez !

cryptolocker cybersecurity Disponibilité, Intégrité et Confidentialité

Les fondements de la cybersécurité sont essentiels et se résument généralement par les professionnels de la cyber comme la triade. Moi j’utilise cet acronyme : DIC = Disponibilité, Intégrité et Confidentialité !

Cependant, nous pouvons avoir d’autres exemples de protection (à partir du point 4). Voici les détails :

  1. Confidentialité : il s’agit de protéger les données et les informations contre les accès non autorisés.
  2. Intégrité : il s’agit de s’assurer que les données et les informations ne sont pas modifiées de manière non autorisée ou frauduleuse.
  3. Disponibilité : il s’agit de garantir que les données et les informations sont accessibles aux personnes autorisées quand elles en ont besoin.
  4. Authentification : il s’agit de vérifier l’identité des utilisateurs avant de leur accorder l’accès aux données et aux systèmes informatiques.
  5. Autorisation : il s’agit de déterminer quelles actions et quels accès sont autorisés pour chaque utilisateur.
  6. Non-repudiation : il s’agit de pouvoir prouver l’origine et l’authenticité d’une action ou d’une transaction en ligne.

Avant d’attaquer les bonnes pratiques, voyons le but de la cyber.

Quel est l’Objectif de la cybersécurité ?

L’objectif principal de la cybersécurité est de protéger les systèmes informatiques, les réseaux et les données contre les attaques, les menaces et les vulnérabilités en ligne.

Cybersécurité

Cela inclut la protection contre les virus, les logiciels espions, les ransomwares et d’autres types de logiciels malveillants, ainsi que contre les cyber intrusions et les violations de données. La cybersécurité vise également à garantir la confidentialité, l’intégrité et la disponibilité des données et des systèmes informatiques, ainsi qu’à prévenir les interruptions de service et les perturbations de l’activité en ligne.

Bref, la cybersécurité vise à aider les entreprises et les organisations à respecter les réglementations et les lois relatives à la protection de l’information et à la sécurité des données.

Quelles sont les méthodes d’attaques les plus connues ?

De nombreuses méthodes d’attaques sont utilisées par les cybercriminels pour tenter de pénétrer dans les systèmes informatiques et de voler ou de détourner des données. Voici quelques types de méthodes d’attaques courantes :

  1. Ransomware : il s’agit de logiciels qui chiffrent les données de l’utilisateur et qui exigent une rançon pour les déchiffrer.
  2. Phishing : cette technique consiste à envoyer des emails ou des messages texte qui semblent provenir de sources fiables (par exemple, une banque ou un fournisseur de services en ligne) dans le but de tromper les utilisateurs et de les inciter à divulguer des informations sensibles, comme des mots de passe ou des coordonnées bancaires.
  3. Logiciels espions : ces logiciels sont conçus pour suivre et enregistrer les activités en ligne des utilisateurs sans leur consentement.
  4. Attaque par force brute : cette technique consiste à essayer de deviner les mots de passe en utilisant des logiciels qui testent des combinaisons de mots de passe jusqu’à ce qu’une combinaison fonctionne.
  5. Injections de code (SQL): cette technique consiste à injecter du code malveillant dans des pages Web ou des applications légitimes dans le but de prendre le contrôle des appareils des utilisateurs ou de voler des informations.
  6. Attaques par déni de service (DoS) : cette technique consiste à envoyer un grand nombre de requêtes à un site Web ou à un serveur dans le but de le rendre indisponible pour les utilisateurs légitimes.
  7. Piratage de réseaux : il s’agit de prendre le contrôle d’un réseau informatique en utilisant des failles de sécurité ou en devinant les mots de passe.

Il existe surement d’autres méthodes à explorer. Mais pour mieux se protéger, on peut entrer dans la tête du pirate pour voir ses motivations.

Que peux motiver un cybercriminel à hacker ?

Les motivations des cybercriminels peuvent être très variées. Voici quelques exemples de motivations courantes :

  1. Le pouvoir : certains cybercriminels cherchent à prendre le contrôle de systèmes informatiques ou de réseaux pour exercer un pouvoir sur leurs victimes.
  2. L’argent : beaucoup de cybercriminels cherchent à obtenir de l’argent en volant des informations financières ou en demandant une rançon pour débloquer des systèmes infectés par un ransomware.
  3. La reconnaissance : pour certains cybercriminels, commettre des crimes en ligne peut être un moyen de se faire connaître et de se distinguer dans le monde du crime informatique.
  4. La vengeance : d’autres cybercriminels agissent pour se venger d’une personne ou d’une organisation qui leur a fait du tort.
  5. La curiosité : certains cybercriminels agissent simplement par curiosité ou pour s’amuser, sans réellement avoir de motivation précise.

A nous d’en tirer la conclusion !

Des types de malwares à connaitre

ransomware techniques cyber
  1. Virus : un virus est un logiciel qui se propage en s’attachant à d’autres logiciels légitimes et qui peut endommager les systèmes informatiques ou voler des données.
  2. Ransomware : Plus dangereux en ce moment, le ransomware est un type de malware qui chiffre les données de la victime et exige une rançon pour les déchiffrer.
  3. Cheval de Troie – trojan : un cheval de Troie est un logiciel qui se fait passer pour un programme légitime, mais qui est en réalité conçu pour ouvrir une porte dérobée sur le système informatique de la victime, permettant ainsi aux cybercriminels d’y accéder.
  4. Logiciel espion : un logiciel espion est conçu pour surveiller l’activité de l’utilisateur et voler ses informations confidentielles, comme les mots de passe ou les données financières.
  5. Adware : l’adware est un logiciel qui affiche des publicités sur l’ordinateur de la victime sans son consentement.
  6. Rootkit : un rootkit est un logiciel qui s’installe en profondeur dans le système informatique de la victime et qui peut être utilisé pour prendre le contrôle de celui-ci à distance.

Pour un cas, d’exemple, voyons le cas d’un ver : stuxNet.

Il a été découvert en 2010 et a été conçu pour cibler les systèmes de contrôle industriel, en particulier ceux utilisés dans les centrales nucléaires. Stuxnet a été conçu pour se propager à travers les réseaux informatiques et pour infecter les appareils industriels contrôlés par des ordinateurs. Une fois installé, Stuxnet a été utilisé pour altérer le fonctionnement de ces appareils de manière à causer des dégâts physiques, comme l’endommagement de turbines à gaz et de centrifugeuses.

Il a été suggéré que Stuxnet a été créé par les États-Unis et l’Israël pour cibler la centrale nucléaire iranienne de Natanz, bien que cela n’ait jamais été confirmé officiellement. Stuxnet reste l’un des exemples les plus connus de l’utilisation de la technologie de l’informatique pour causer des dommages physiques.

Cas d’un cryptolocker

Les ransomwares sont les types d’attaques le plus célèbres au moment j’écris ces lignes. Pour un exemple le plus frappant, c’est le cryptolocker qui va crypter les données sensibles sur un terminal moyennant un paiement pour être déchiffrées. Un exemple :

cryptolocker cybersecurity
  1. Le cybercriminel crée un fichier contenant le ransomware et le dissimule dans un email ou un téléchargement légitime.
  2. L’utilisateur reçoit l’email ou télécharge le fichier, inconscient du fait qu’il contient du ransomware.
  3. Le ransomware s’exécute et chiffre tous les fichiers de l’utilisateur, rendant ainsi ces derniers inaccessibles.
  4. Le ransomware affiche un message exigeant une rançon pour déchiffrer les fichiers.
  5. Si l’utilisateur paie la rançon, le cybercriminel lui fournit une clé de déchiffrement pour déchiffrer les fichiers. Si l’utilisateur refuse de payer, il risque de perdre définitivement accès à ses fichiers.

NB: Il est important de noter que payer la rançon ne garantit pas que les fichiers seront déchiffrés et que cela peut encourager les cybercriminels à continuer leurs activités. Il est donc recommandé de sauvegarder régulièrement les données et d’utiliser un logiciel de sécurité pour se protéger contre les ransomwares.

Des bonnes pratiques pour se protéger des attaques cybersécurité

Il y a plusieurs bonnes pratiques de cybersécurité qui peuvent aider à protéger les systèmes informatiques et les données contre les attaques et les menaces en ligne. Voici quelques exemples :

  1. Utiliser des mots de passe forts et uniques : les mots de passe forts sont plus difficiles à deviner ou à cracker, ce qui réduit les risques d’intrusion.
  2. Activer la double authentification : cela permet de sécuriser les comptes en demandant un second facteur d’authentification, comme un code envoyé par SMS ou généré par une application de votre téléphone.
  3. Mettre à jour régulièrement les logiciels et les systèmes informatiques : cela permet de corriger les failles de sécurité et de se protéger contre les logiciels malveillants.
  4. Installer un logiciel de sécurité sur tous les appareils : cela peut aider à protéger les appareils contre les virus et les logiciels espions.
  5. Éviter de cliquer sur des liens ou de télécharger des fichiers douteux : cela peut vous aider à éviter de télécharger des logiciels malveillants ou de vous rendre sur des sites Web malveillants.
  6. Sauvegarder régulièrement les données : cela permet de disposer d’une copie de secours des données en cas de perte ou de corruption.
  7. Former les employés aux bonnes pratiques de cybersécurité : cela peut aider à sensibiliser les employés aux risques en ligne et à leur apprendre à les gérer.

En conclusion, la cybersécurité est une activité de tous les jours. Elle vise à protéger les systèmes informatiques, les réseaux et les données contre les attaques, les menaces et les vulnérabilités en ligne.

Les fondements de la cybersécurité incluent la confidentialité, l’intégrité, la disponibilité, ainsi que d’autres types de sécurité comme l’authentification, l’autorisation, la non répudiation et l’état de l’art.

En ce qui concerne les bonnes pratiques de cybersécurité, il faut toujours être vigilant, faire la mise à jour régulière des logiciels et des systèmes, utiliser de mots de passe forts et uniques à chaque périodiquement, l’activation de la double authentification, l’installation d’un logiciel de sécurité, éviter de cliquer sur n’importe quoi ou même de télécharger des fichiers douteux et faire la sauvegarde régulière de vos données.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *